Métiers porteurs
J’ai testé pour vous : le métier de plombier
mercredi 16 mars 2016 ,
par Chloé Goudenhooft
Si j’ai déjà bricolé de la plomberie ? Oui : débouché mon évier en enlevant la bonde, remplacé un pommeau de douche cassé, rien de plus.
Ce mois-ci, c’était à mon tour de me glisser dans la peau d’un autre travailleur, et nous avions choisi le métier de… plombier .
Pascal Alamichel, 53 ans, employé chez Bastien et Tribulle, a accepté de me prendre à ses côtés le temps d’une journée.
Exercer comme plombier implique de se glisser dans les recoins des salles de bains...
Il faut aussi être très minutieux.
Le plombier me montre une technique pour réussir à fixer le mitigeur.
Chacun de ces écrous est différent ! Avec l'habitude, Pascal Alamichel reconnaît leur taille en un coup d’œil.
Le métier demande force et habileté pour réussir à travailler dans les situations les plus inconfortables.
Après avoir fixé le mitigeur, il faut vérifier l'étanchéité en faisant couler de l'eau sur la faillance.
Pascal Alamichel prend en photo son travail pour établir un compte rendu qu'il envoie à son employeur ou pour réaliser de nouveaux devis.
L'apprenti du plombier, en reflet dans le miroir, prépare les outils qu'il doit lui faire passer.
Je dois racler un petit écrou pour que l'on puisse y fixer de la filasse autour.
Le plombier doit retirer le mitigeur sans abîmer le marbre de cette luxueuse salle de bains. C'est un travail de précision.
Au moment de refixer le mitigeur, je dois aligner les visses les une avec les autres, pour un rendu plus soigné.
En fin d'opération, le plombier rédige un compte rendu pour indiquer ce qui a été fait et ses heures d'arrivée et de départ.
Photographies par Mickaël Icard
Le récit intégral de cette journée se trouve dans le Rebondir de mars-avril.