Le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser
La ministre du Travail a qualifié la situation d’inédite. Le nombre de demandeurs d’emplois poursuit sa décrue en dessous des chiffres d’avant-crise.
La ministre du Travail a qualifié la situation d’inédite. Le nombre de demandeurs d’emplois poursuit sa décrue en dessous des chiffres d’avant-crise.
Jeudi 1er juillet signe le début de la fin du “quoi qu’il en coûte” : les salariés au chômage partiel toucheront désormais une indemnité de 72 % de leur salaire net au lieu de 84 %.
Avec le reconfinement, nombre d’entreprises seront contraintes de placer à nouveau leurs salariés en activité partielle. Mais ce dispositif peut être difficile à appréhender. Mode d’emploi
Face à la crise du coronavirus, qui perdure malgré la reprise des entreprises, le dispositif d’activité partielle va être réaménagé par le gouvernement. Outre des droits étendus pour les salariés, un nouveau régime de “longue durée” devrait voir le jour le 1er juillet, suite à la nouvelle loi d’urgence liée à la pandémie.
Même trois semaines après le début du déconfinement, le chômage partiel continue de progresser.
La prise en charge de l’activité partielle va diminuer. À partir du 1er juin, l’Etat ne prendra plus à sa charge que 60 % de la rémunération brute des salariés placés en chômage partiel, contre 70 % jusqu’alors.
1,2 million d’entreprises ont déposé une demande d’activité partielle pour 12,4 millions de salariés. Mais selon Muriel Pénicaud, une “amorce de décrue” est en cours. Pour l’accompagner, le ministère du Travail a demandé à ses services en région de durcir les contrôles.
Le chômage partiel continue de concerner toujours plus de salariés. 11,3 millions de Français ont intégré ce dispositif, qui sera prolongé jusqu’en juin, pour 890 000 entreprises.
La barre symbolique des 10 millions de salariés du secteur privé au chômage partiel est passée, avec 10,2 millions de travailleurs concernés. Muriel Pénicaud constate une forte accélération des demandes de la part des entreprises.