Le chômage partiel moins généreux à partir du 1er juillet
Jeudi 1er juillet signe le début de la fin du “quoi qu’il en coûte” : les salariés au chômage partiel toucheront désormais une indemnité de 72 % de leur salaire net au lieu de 84 %.
Jeudi 1er juillet signe le début de la fin du “quoi qu’il en coûte” : les salariés au chômage partiel toucheront désormais une indemnité de 72 % de leur salaire net au lieu de 84 %.
En 2021, plusieurs mesures relatives au chômage partiel seront prolongées. Notamment le dispositif lié aux salariés vulnérables. Par ailleurs, l’indemnité va diminuer pour tout le monde. Mais pas au même moment, selon le secteur.
Avec le reconfinement, nombre d’entreprises seront contraintes de placer à nouveau leurs salariés en activité partielle. Mais ce dispositif peut être difficile à appréhender. Mode d’emploi
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la France basculera à nouveau dans un confinement général. Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures, dont la reconduction du chômage partiel pour les salariés et les employeurs.
Jean Castex a annoncé ce mercredi, dans un discours à l’université du Medef, la prolongation des conditions actuelles d’activité partielle, au moins jusqu’en novembre. Il a aussi assuré que la réforme de l’assurance chômage ne serait pas abandonnée.
Face à la crise du coronavirus, qui perdure malgré la reprise des entreprises, le dispositif d’activité partielle va être réaménagé par le gouvernement. Outre des droits étendus pour les salariés, un nouveau régime de “longue durée” devrait voir le jour le 1er juillet, suite à la nouvelle loi d’urgence liée à la pandémie.
Même trois semaines après le début du déconfinement, le chômage partiel continue de progresser.
La prise en charge de l’activité partielle va diminuer. À partir du 1er juin, l’Etat ne prendra plus à sa charge que 60 % de la rémunération brute des salariés placés en chômage partiel, contre 70 % jusqu’alors.
1,2 million d’entreprises ont déposé une demande d’activité partielle pour 12,4 millions de salariés. Mais selon Muriel Pénicaud, une “amorce de décrue” est en cours. Pour l’accompagner, le ministère du Travail a demandé à ses services en région de durcir les contrôles.
Entre la crise sanitaire du Covid-19 et un déconfinement progressif, les Français reconnaissent craindre la reprise du travail mais expriment également une volonté de mettre plus de sens dans leurs emplois.