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Religion : une question qui touche une entreprise sur cinq
Concrètement, le fait religieux touche, selon les dirigeants, près d’une entreprise sur cinq, rapporte un sondage Harris Interactive pour l’IST, le Crif, et Le Figaro.
La religion ne s’arrête pas toujours aux portes de l’entreprise. Ainsi, elle touche une société sur cinq, rapportent les chefs d’entreprise interrogés.
Fêtes et prières
Selon le rapport, deux comportements se démarquent particulièrement : les demandes de congés liées à des fêtes religieuses qui ne seraient pas déjà un jour férié (53 %) ou des prières (48 %). Viennent ensuite le port de signes ostentatoires (27 %) mais aussi la demande d’aménagement du temps de travail pour raisons religieuses (25 %) ou encore le refus de serrer la main à une personne de l’autre sexe (24 %).
Privilégier le dialogue
En amont, ou une fois mis devant le fait accompli, les dirigeants déclarent favoriser le fait de convoquer la personne concernée pour échanger avec elle (47 %) ou de demander une intervention des supérieurs hiérarchiques (37 %) ou des ressources humaines (33 %). Une fois confrontés à l’expression de la religion dans leur entreprise, 37 % des dirigeants affirment avoir depuis mis en place dans leur règlement intérieur des dispositifs appropriés.
KSTOCK, le
Pourquoi « les demandes de congés liées à des fêtes religieuses » seraient-elles perçues comme problématiques? Tout employé pose des demandes de congés liées à une activité qui lui tient à cœur: que ce soit du sport, les activités des enfants, un concert… Pourquoi une fête religieuse serait différente?
De même, un employé peut disposer de ses pauses comme il le souhaite: lecture, jogging, bavardage. Pourquoi pas la prière?