Voilà un phénomène que l’on entends bien peu, et qui pourtant affecte le quotidien de près de 15% de la population mondiale : la migraine, un véritable fléau des travailleurs et des demandeurs d’emploi, reste encore aujourd’hui sous les radars.
Selon le récent baromètre des Cap emploi, les opérateurs spécialisés dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi handicapés, l’emploi des personnes en situation de handicap a augmenté de près de 10 % en 2021.
Largement incitées par les récentes mesures gouvernementales, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’organiser pour intégrer et faire progresser des travailleurs en situation de handicap. Si la route est encore longue pour bon nombre de ces derniers, certains secteurs restent à la pointe sur le sujet comme la banque-assurance, la distribution ou encore l’industrie.
Suite au 4e Comité interministériel du handicap du quinquenat Macron, la prime de 4000 euros pour l’embauche de travailleurs handicapés a été prolongée jusqu’à juillet 2021. D’autres mesures ont aussi été prises pour la prise en charge des demandeurs d’emploi en situation de handicap, et leur accès à l’apprentissage.
Les employeurs qui recrutent un salarié atteint d’un handicap peuvent se voir octroyer une aide annuelle de 4 000 euros. Une aide créée par le gouvernement, sur le modèle des incitations au recrutement de jeunes salariés mis en place pendant l’été.
Directeur général de l’Agefiph, association pour l’insertion des personnes handicapées, Didier Eyssartier sur cette crise sanitaire qui fragilise plus que jamais les personnes en situation de handicap.
La question ne se pose plus. Il faudra nécessairement évoquer son handicap. Il y va de la santé du candidat et de la relation de confiance qui doit s’établir avec le futur employeur.
La mention du handicap sur un CV n’est pas gravée dans le marbre. Pour chaque entreprise ou en fonction de son ressenti, les choses peuvent évoluer. Un équilibre au cas par cas.
La reconnaissance officielle du statut de travailleur handicapé ouvre des portes. Celles de l’emploi. Mais au-delà de l’administratif, c’est aussi et surtout une protection supplémentaire pour le salarié.
Les regards, les comportements des collaborateurs tardent à changer